Brochure VDDI / IDS 2021
Faits et chiffres
Année | Chiffre d'affaires annuel global | dont exportation | Nombre de salariés |
1997 | 2,01 milliards d'euros | 0,80 milliards d'euros | 13.265 |
1998 | 2,12 milliards d'euros | 0,82 milliards d'euros | 11.954 |
1999 | 2,11 milliards d'euros | 0,95 milliards d'euros | 13.216 |
2000 | 2,63 milliards d'euros | 1,04 milliards d'euros | 16.500 |
2001 | 2,79 milliards d'euros | 1,22 milliards d'euros | 16.411 |
2002 | 3,08 milliards d'euros1) | 1,378 milliards d'euros | 17.000 |
2003 | 3,11 milliards d'euros | 1,52 milliards d'euros | 17.118 |
2004 | 3,20 milliards d'euros | 1,60 milliards d'euros | 17.151 |
2005 | 3,20 milliards d'euros | 1,80 milliards d'euros | 17.190 |
2006 | 3,50 milliards d'euros | 1,90 milliards d'euros | 17.500 |
2007 | 3,80 milliards d'euros | 2,12 milliards d'euros | 17.900 |
2008 | 3,90 milliards d'euros | 2,34 milliards d'euros | 18.700 |
2009 | 3,75 milliards d'euros | 2,14 milliards d'euros | 18.425 |
2010 | 4,01 milliards d'euros | 2,34 milliards d'euros | 17.992 |
2011 | 4,109 milliards d'euros | 2,435 milliards d'euros | 18.147 |
2012 | 4,369 milliards d'euros | 2,684 milliards d'euros | 18.488 |
2013 | 4,506 milliards d'euros | 2,765 milliards d'euros | 19.305 |
2014 | 4,637 milliards d'euros | 2,895 milliards d'euros | 19.625 |
2015 | 4,949 milliards d'euros | 3,109 milliards d'euros | 20.025 |
2016 | 5,050 milliards d'euros | 3,206 milliards d'euros | 20.176 |
2017 | 5,3 milliards d'euros | 3,4 milliards d'euros | 20.700 |
2018 | 5,32 milliards d'euros | 3,4 milliards d'euros | 21.000 |
2019 | 5,545 milliards d'euros | 3,499 milliards d'euros | 21.293 |
1) ce chiffre inclut le chiffre d'affaires réalisé avec les produits fabriqués sur les sites de production allemands installés à l'étranger.
Source : Enquête (certifiée) de la VDDI auprès de ses membres (enquête sur le chiffre d'affaires)
Situation économique de l’industrie dentaire allemande
De bons résultats réduits à néant par la crise du Corona
L’industrie dentaire allemande afficha une bonne santé économique jusqu’en mars 2020. Son chiffre d’affaires annuel 2019 – qui est de 5,249 milliards d’euros (+ 4,1 % par rapport à 2018) dont 3,204 milliards réalisés à l’exportation (+2,6 %) et 2,046 milliards sur le marché intérieur (+ 6,3 %), montre qu’elle a su résister à une concurrence accrue – ce que confirme le sondage réalisé début 2020 par la VDDI (Fédération allemande de l’industrie dentaire) réalisé début 2020. Mais ces bons résultats sont, depuis fin mars 2020, déjà de l’histoire ancienne. Car dès que l’économie mondiale a été frappée de plein fouet par la crise du Corona, ils ont été réduits à néant, et notre branche dentaire a alors été entrainée, elle aussi, dans la tourmente engendrée par cette crise.
Fort impact de la crise du Corona sur la branche dentaire
Les restrictions et interdictions de libre-circulation des personnes instaurées à l’échelon national et international pour limiter le risque de contamination ont entrainé une forte baisse de fréquentation des cabinets dentaires. A cela s’est ajouté le manque de dispositifs de protection sanitaire pour les dentistes et leur personnel. De plus, une hausse soudaine de la demande mondiale en produits dentaires a rapidement occasionné des problèmes d’approvisionnement, qui inquiétèrent les praticiens quant à l’accomplissement de leur mission de soins.
Des achats effectués par des acteurs du marché extérieurs à la branche dentaire dans le seul but de constituer des stocks en prévision d’une éventuelle pénurie de produits, entrainèrent passagèrement des problèmes de livraison en désinfectants et anesthésiants ; des fournisseurs de matières premières n’ont pas pu les fournir dans les quantités habituelles ; des fournisseurs de récipients et de produits similaires ont été en rupture de stocks ; et des chaines de livraison pourtant bien rodées, ont été rompues.
L’Ordre des Chirurgiens-Dentistes (Allemagne) indiqua en mai dernier que, globalement, le chiffre d’affaires des cabinets dentaires était en net recul. Leur volume de travail a chuté de 50 % entre février et avril et deux tiers d’entre eux n’ont, durant cette période, travaillé qu’à temps partiel. Les laboratoires de prothèse, qui sont le maillon suivant de la chaine de création de valeur ajoutée, sont encore plus sévèrement touchés : 90 % d’entre eux ont dû recourir au temps partiel de manière drastique, et 80 % dû demander une aide d’urgence à l’Etat. La VDZI indiqua que le niveau de commandes aux laboratoires de prothèse en avril, a été l’équivalent de celui d’une période sans travail – une situation qui touche sévèrement les fabricants allemands de produits médicaux à usage dentaire.
Où en est-on ?
L’UE et le gouvernement fédéral allemand mettent actuellement en place des plans conjoncturels d’une ampleur inédite quant aux montants engagés. Ces plans sont destinés à lutter contre la crise sanitaire mais aussi à relancer l’économie européenne et à surmonter la crise économique mondiale. L’UE insuffla en outre une bouffée d’oxygène de 750 milliards d’euros aux pays les plus pauvres et les plus endettés de la planète. Des mesures conjoncturelles, et d’autres à plus long terme, ont été prises par notre gouvernement (Allemagne) ; elles s’élèvent à 130 milliards d’euros, qui serviront à sécuriser le marché de l’emploi et à relancer l’économie en Allemagne.
Quelles sont les perspectives d’évolution de la situation ?
De nombreux gouvernements prennent cet été les premières mesures visant à assouplir, par étapes successives, les sévères restrictions imposées par la crise sanitaire. Les perspectives d’une lente amélioration de la situation économique sont bonnes mais, de l’avis des spécialistes, un retour rapide à un niveau de résultats comparable à celui de l’an dernier est exclu.
Les prévisions de l’UE établies au printemps dernier tablent pour 2020 sur une récession historique : l’économie de la zone devrait se contracter de 7,7 %, et les performances économiques régresser de 7,4 % mais toutefois remonter de 6,4 % l’an prochain. L’économie de l’UE ne sera en tous cas pas en mesure de compenser d’ici fin 2021 les pertes de l’année en cours.
Date d’édition : juin 2020